Des signes partout !!!
Par Macha Charrie le dimanche, juillet 8 2012, 20:09 - Lien permanent
J'avoue commencer à parler beaucoup du Canada avant même de faire ma
demande de pvt ... mais ce qui est bizarre, c'est que j'entends de plus
en plus de gens qui me disent, c'est super, vas-y, je connais des gens
qui y sont partis à la base pour un an et qui y sont encore depuis 5 ans
^^
J'écoute la radio et paf ! un écrivain canadien invité, des nouvelles du
printemps érables, un groupe de musique canadien ... bref, des signes
partout, dans la presse, à la radio, des panneaux publicitaires.
Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai envie de partir mais je n'en
peux plus de mon boulot. Je me suis rendue compte que le poste que
j'occupe ne me plaît pas, mon job, je ne le support plus, tout ce que je
fais ici, ma vie ici ! Faut que je partes mais le temps va être long
pour moi, je vais compter les mois, les semaines, les jours !
Dès que je veux acheter quelque chose je me dis, "est-ce un truc que je
pourrais prendre là-bas ?", "que je pourrais revendre?" ... je réfléchis
plus qu'avant pour tout mes choix de maintenant.
Je pense déjà à ce que je ferais en arrivant là-bas, ce que j'aimerais
faire, par exemple, tenir un blog, pour que ma famille suive mes
aventures et mes amis aussi. Quand j'y étais allée un mois en hiver,
j'écrivais tous les jours voire plusieurs fois par jour ce que je
faisais. C'était très intéressant et surtout amusant de me relire. Je
regarde de temps en temps ce "carnet de voyage" rempli de billets,
tickets, dessins, et autres trucs que j'ai glissé à l'intérieur. C'est
mon côté littéraire qui ressort.
Je pense aussi aux obstacles que je pourrais rencontrer, comme la
barrière de l'anglais, que je ne pratique pas très bien, mes diplômes,
mon expérience professionnelle, etc. Heureusement il y a Laura.
Bonne lecture et bon dimanche à tous.
Commentaires
C'est vrai que lorsqu'on a ce type de projet, la moindre information on l'entend et on y prête beaucoup plus attention. Ne penses pas aux obstacles de la langue, tu pourra toujours te débrouiller et n'en revenir qu'avec plus de vocabulaire anglais. Par la même occasion, épater ta famille et tes ami(e)s.
Je pense aussi parfois à ne jamais revenir en France... mais là, seul le temps me le dira.